mer

Publié le par Pascal

La mer comme reflet de l'âme
parfois en gris
souvent en bleue
finalement toujours des histoires de couleurs






























"La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre

Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude"






 


 


 


 


 


 


 

texte Ferré / photos royan biarritz pascal

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A
chère Mathilde je t'adore !!<br /> tu me fais rire et ça fait du bien<br /> j'étais en train d'écouter, encore Ferré, dans un transat, bouffé par les moustiques mais quand on aime la nuit..<br /> "fille verte de mon spleen reviens " des mots<br /> un de mes plus beaux livres offert, dans une autre vie, Ferré les indénits" c'est beau à en mourir..non a en vivre, je n ai pas la faculté de l'oubli; Dieu a du oublier.une pièce manquante<br /> ces mots que tu écris , c'est drole c'est mon prochain post "les hommes il faudrait.." Richard.. et un autre Richard; au bout de la nuit entre Paris et Afrique; "bouts lambeaux"; Bohringer, le grand,l'écorché, le poète Et Rimbaud et Léotard..<br /> Bien sur Mathilde, sur un nuage.
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M
"Ecoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le cœur à l'heure..." <br /> <br /> "L'immobilité, ça dérange le siècle. C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps" <br /> <br /> ou ça "Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir !".<br /> <br /> "Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles. A certaines heures pâles de la nuit, avec des problèmes d'hommes, simplement, Des problèmes de mélancolie »<br /> <br /> Léo Ferré était un visionnaire c’est certain…..<br /> <br /> Bises vulcanesques? ça veut dire ça? Rhoooooo, je croyais que cela se passait sur un nuage.... Bon, je sors.
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P
Mathilde , la vague toujours renouvellée.en effet; j'aimais les regarder à Biarritz; fascinant spectacle <br /> d'autres vagues aussi..mais plus terriennes..autres souvenirs..<br /> tu as de la chance de l avoir vu..un grand regret pour moi.<br /> mais quand à mourir Mathilde il y a le temps rien ne presse... <br /> comme tu dis tant de choses encore à découvrir..<br /> bises vulcanesques (ça se dit..me souvient plus..Vulcain maitre des orages???)
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P
chari..tu charries... c'est quand il chante ces textes que c est le plus beau..un piano, un violon..parfois un groupe de rock à l'époque (tu n'étais pas née!!!!) qui s'appelait Zoo; je l'écoute en boucle souvent le soir, quand il fait nuit noire avec des éclairs qui déchirent le ciel, des senteurs de menthe et des grillons pour accompagner Léo<br /> bisous ma belle
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P
Ysabelle, surtout tout orageux (sans jeu de mots); chaleur moite, épaisse..nuages porteurs de menaces mais aucune goutte de pluie...<br /> pour le reste ..ca va ça vient<br /> bises moites !!!
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